Hoi An

Hier matin, j'ai eu ma premiere crampe d'estomac.
A vrai dire, cela fait deja plusieurs jours que mon ventre crie famine et a du mal a se satisfaire uniquement de riz, nouilles, tofu, poisson ou simili pizza.
Tenaille par la faim, je deambulais donc dans les rues de Hoi An qui par ailleurs semble etre une ville magnifique.
Que la surprise fut bonne, lorsque j'ai decouvert au croisement d'une petite ruelle une boulangerie francaise dans une superbe maison d'epoque coloniale; une vraie caverne d'Alibaba avec des barreaux aux fenetres comme pour rappeler a la population locale que ces tresors de croissants, pains au chocolat ou autres tartes ne sont reserves qu'a une clientele privilegiee, constituee de touristes pour l'essentiel.
Ce matin la, ma lenteur legendaire pour apprecier chacun de mes repas a ete contrarie par la faim.
Assis confortablement a la terrasse, j'ai englouti croissants et pains au chocolat a la vitesse de l'eclair.
La pluie ayant fait son apparition, je me sentais prisonnier entre les barreaux des fenetres d'un cote et de l'autre "les rayures en pointillees" formees par chacune des gouttes de pluie. C'etait une prison, mais une prison doree.